L'architecture Sacrée
Tout lieu sacré est avant tout un emplacement où les énergies telluriques, intenses et multiples, favorisent l’épanouissement de la vie, l'élévation de la pensée de l'homme et le développement de la spiritualité.
Ces lieux, qui se rencontrent naturellement aux croisements de réseaux telluriques, peuvent également avoir été créés par l'homme. Ils présentent souvent, de par leur équilibre des énergies cosmo telluriques, des propriétés qui régénèrent l’homme dans son corps, son âme et son esprit et sont fréquentés depuis la nuit des temps. Les prêtres égyptiens, les initiés de la civilisation mégalithique et les compagnons bâtisseurs de cathédrale connaissaient parfaitement ces réseaux énergétiques et savaient comment les utiliser pour bâtir leurs sanctuaires.
La géobiologie sacrée est une des branches de la géobiologie qui étudie les lieux de culte : les sites mégalithiques, les temples, les abbayes, les églises romanes, les cathédrales et églises gothiques, les ermitages,...
Étonnamment ces lieux sont souvent caractérisés par la présence, dans leur sous-sol, de nombreuses failles et cours d’eau souterrains . Ces emplacements, initialement défavorables à l’épanouissement de la vie, ont été transformés par les initiés et bâtisseurs d'alors pour devenir des «hauts lieux d’énergie».
Ces lieux, d'où émanaient des forces cosmo-telluriques exceptionnelles, étaient utilisés pour se libérer du trop-plein d’énergies négatives, se recharger en énergie, guérir son corps physique, élever son niveau de conscience et communiquer avec les plans supérieurs.
La géométrie sacrée désigne l'art de révéler la sagesse divine par l'intermédiaire de figures
géométriques ayant valeur de symboles et respectant des règles de proportion. Le tracé des plans des temples, des églises et cathédrales gothiques
s’établissait à partir de ces figures géométriques particulières. C’est ce système rationnel de proportions, appliqué à l'ensemble du bâtiment, qui
permet de créer l’harmonie
perceptible à l’œil.
Le Triangle Sacré (ou triangle égyptien), triangle de longueurs 3, 4 et 5, était la figure géométrique utilisée pour tracer des angles droits. Pour ce faire les artisans de l'antiquité et du moyen-âge utilisaient une corde à treize nœuds délimitant 12 intervalles égaux. Ils traçaient un triangle au sol de façon à ce que les trois segments du triangle soient reproduits (3, 4 et 5). L’angle formé par les segments de 3 et 4 intervalles est un angle droit.
Le nombre d'or : Les civilisations anciennes avaient remarqué que tout ce qui leur paraissait harmonieux et beau dans la nature répondait à certaines règles de proportions. En attribuant un nombre à chaque chose, les pythagoriciens font du nombre le concept central de la nature. Ils établirent que le nombre qui gouvernait ces règles de proportions était égal à 1.618… On retrouve cette valeur dans les proportions de nombreuses espèces végétales et animales ainsi que dans les proportions du corps humains. Défini pour la première fois par le mathématicien Euclide, ce nombre (représenté par la lettre grecque Φ [Phi]) semblant participer du Divin, fut appelé « nombre d’or », ou « Divine proportion », le moine franciscain Fra Luca Pacioli. Emblème de l’harmonie et de la beauté le nombre d’or gouverne les tracés des plans des temples égyptiens, grecs et des églises gothiques. Les peintres Léonard de Vinci et Salvador Dali par exemple, ou encore l’architecte Le Corbusier ont cherché à utiliser ce nombre le plus souvent possible dans leurs œuvres. Ce dernier en a même fait une “règle” de création : le modulor.
Le rectangle d'or possède des dimensions telles que la longueur divisée par la largeur donne 1,618. Un exemple d'utilisation architecturale du rectangle d'or est donné par la façade du Parthénon. La construction de ce rectangle ne requière aucun outil de mesure spécial ou perfectionné si ce n'est une simple corde.
Pour réaliser un édifice sacré, permettant de relier les énergies terrestres et cosmiques, les bâtisseurs devaient donc pouvoir répondre aux exigences suivantes :
- Trouver un emplacement où au moins 2 réseaux telluriques se croisent et dont le sous-sol est parcouru par de nombreuses failles et au moins
un cours d’eau souterrain (l’eau permet de collecter les énergies présentes et de les concentrer en un lieu donné).
- Orienter son édifice selon les directions des failles, des cours d’eau souterrain et des réseaux telluriques.
- Construire selon des règles de proportions et la symbolique des nombres définis par des figures géométriques particulières.
- Faire coïncider l’emplacement des colonnes avec les croisements de failles.
- Veiller au respect de l’assemblage des pierres de construction selon leur polarité.
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